Secteurs d’activité
Mines
Convertir la malédiction des ressources en bénédiction est une aspiration pour la plupart des pays africains qui découvrent des ressources minières. Malgré le potentiel géologique important (cuivre, or, bauxite, phosphate, uranium, zircon, …), les gouvernements peinent encore à tirer le maximum de profit de l’exploitation des matières premières pour leur propre développement.
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- Prix de transfert
- Développement d’une industrie 4.0
- Digitalisation
- Faible capacité des administrations en charge du contrôle et de la surveillance
- Avènement de la norme ITIE
- Modélisation financière
Pétrole & Gaz
Les récentes découvertes de pétrole (2014) et de gaz (2015) au Sénégal ont fini de prouver l’existence d’un système pétrolier actif dans le bassin MSGBC (Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée Bissau et Guinée Conakry) qui a donné son nom à la conférence annuelle, MSGBC Summit qui se tient à Dakar. L’importance des réserves ont fini de convaincre de l’attractivité du secteur, justifiant ainsi l’implantation de nombreux investisseurs internationaux dans le pays comme Woodside Energy qui intervient dans le champs pétrolier de Sangomar, et la compagnie British Petrolum intervenant dans le champs gazier GTA.
Depuis, le secteur des hydrocarbures au Sénégal est en pleine expansion, les premiers barils de pétrole et de gaz étant attendus en fin 2023. Pour faire face à ces nouveaux enjeux, le gouvernement a entrepris une série de réformes tant au niveau du cadre institutionnel que de sa gouvernance. Parmi celles-ci on peut noter :
- Révision constitutionnelle qui introduit une disposition à l’article 25-1 :« Les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie ».
- Publication du décret n°2016-1542 portant création, et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du COS-PETROGAZ
- Adoption d’un nouveau code pétrolier en 2019, qui remplace la loi 98-05 du 8 janvier 1998 portant code pétrolier du Sénégal
- Adoption de la loi 2019-04 du 1er février 2019 relative au contenu local dans le secteur des hydrocarbures suivi de ses textes d’application :
- Décret n° 2020-2065 fixant les modalités de participation des investisseurs sénégalais dans les entreprises intervenant dans les activités pétrolières et gazières et classement des activités de l’amont pétrolier et gaziers dans les régimes exclusif, mixte et non-exclusif ;
- Décret n° 2020-2047 du 21 Octobre 2020 portant organisation et fonctionnement du Comité national de Suivi du Contenu local Sénégal (CNSCL)
- Décret n° 2021-248 du 22 février 2021 fixant les modalités d’alimentation et de fonctionnement du Fonds d’Appui au Développement du Contenu Local (FADCL)
- La loi relative à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures
Adoption d’une loi n°2020-06 du 27 janvier 2020 portant code gazier en vue de définir les lignes directrices applicables au secteur gazier.
Au niveau institutionnel, il y a eu entre autres la restructuration en Holding de PETROSEN et sa filialisation à travers PETROSEN E&P.SA et PETROSEN Trading & Services SA. Notons également l’intervention du Ministère du Pétrole et des Energies (MPE) en charge de la mise en œuvre de la politique du secteur des hydrocarbures.
Dans la même lancée, le gouvernement a procédé à la création du Réseau Gazier du Sénégal (RGS) conjointement par PETROSEN, le FONSIS et la SENELEC. Ses objectifs sont la réduction des coûts de l’électricité, le soutien à l’émergence d’une industrie pétrochimique locale et ses dérivés (métallurgie, mines, …).
De même, il a été procédé à la signature d’une convention de financement d’environ deux cent millions d’euros entre la Société Africaine de Raffinage (SAR) et un consortium constitué de First Bank of Nigeria et la Banque Islamique du Sénégal en vue de l’Augmentation des Capacités et l’Adaptation des unités de Traitement du Brut de Sangomar (ACATBS).
Ces différentes évolutions devraient amener le secteur pétrolier et gazier à jouer un rôle plus important dans l’économie et le projet d’industrialisation du Sénégal. A noter que pour l’instant, le secteur des hydrocarbures a contribué à hauteur de 14,90 milliards de FCFA au budget de l’état selon le Rapport ITIE 2021.
RCL Consulting intervient dans ce domaine en vue de fournir une assistance technique au gouvernement dans le cadre de la réalisation de ces réformes et la formulation de stratégies, un accompagnement des PME/fournisseurs pour leur mise à niveau, et un soutien et conseil aux investisseurs.